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  HISTORIQUE  

« Passer d'un regard qui dévisage à un regard qui envisage » (J. Cocteau)

 

 

La prise en charge des victimes d’infractions en France est le fruit d’une lente évolution des mentalités. C’est dans les années 80 que l’on prit conscience des difficultés des victimes, en insistant sur leurs traumatismes et leurs souffrances.

Les attentes des victimes s’exprimaient en termes de reconnaissance et de réparation et s’adressaient à la justice pénale comme l’institution représentative de l’autorité publique.

 

Un bureau d’aide aux victimes fut installé en février 1982, par le Garde des Sceaux, au sein de la direction des affaires criminelles et des grâces afin d’étudier, coordonner et développer les réformes et actions à entreprendre dans le domaine de la protection des victimes. Il s’agissait, d’une part, d’indemniser et de faire participer la victime au procès pénal et de soutenir, d’autre part, la création d’associations pour l’accueil, l’écoute et l’information des victimes.

 

En Nouvelle-Calédonie, c’est le 18 mai 1989 qu’est créée l’association, alors dénommée RAJAVI, à l’initiative de  magistrats du Tribunal de Première Instance. Les domaines d’intervention de l’association intéressaient les contrôles  judiciaires, les enquêtes sociales rapides, les mesures alternatives aux poursuites pénales, le classement sous  conditions et l’aide aux victimes. 

Elle avait pour objet social de faciliter l'insertion sociale et professionnelle des adultes et jeunes majeurs, mis en  examen, prévenus ou condamnés et d'aider le Parquet ou la Juridiction saisie dans le choix de poursuites ou de  sanctions adaptées de réaliser des missions d'enquêtes sociales à la demande des autorités judiciaires et  d'apporter son aide aux victimes d'infractions en facilitant la mise en œuvre de toutes mesures de protections  adéquates. 

 

Ont ensuite été élaborés, en 1993 une charte des services et, en 1996, un code de déontologie pour que soient déclinés les critères d’intervention des associations, fédérées par l’Institut National d’Aide aux Victimes Et de Médiation (INAVEM).

 

Déterminée par la modification de son objet social et le changement de sa dénomination sociale, l’activité de l’association a évolué.

En 1996, l’association devient «l’Association d’Aide aux Victimes » : l’AVI. Un travailleur social est recruté et des permanences d’accueil sont mises en place pour l’aide aux victimes au sein du Tribunal de Nouméa.

 

Dès le 1er septembre 1997, une antenne d’aide aux victimes en Province Nord est ouvert, employant une permanente à temps partiel.

La Province des Iles verra la mise en place de permanences d’aides aux victimes en novembre 1997 grâce à des entretiens assurés une fois par mois à Lifou.

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Mi-août 1999, face aux difficultés financières de l’association, et en l’absence de toute subvention de la Subdivision Administrative Nord, l’Association a été contrainte de fermer l’antenne de la Province Nord.

 

En 2001,  le premier poste de juriste est créé afin de mettre en place des permanences d’aide aux victimes dans les maisons de quartier de Nouméa. L’activité de l’association évolue et l’on remarque que la demande d’information d’une personne victime ne se limite pas au domaine pénale car souvent se greffent des questions relatives au droit civil.

D’autre part, certaines personnes reçues étaient renseignées uniquement pour des demandes de droit privé, quelques-unes d’entre-elles ne dévoilant des faits relevant du droit pénal qu’au cours des entretiens suivants.

 

En 2002 l’activité est en progression constante et de nombreuses permanences sont instaurées en 2002 :

  • Des permanences ponctuelles d’une juriste à la mairie de Païta en fonction de la demande ;

  • Des permanences ponctuelles d’une juriste dans les différentes tribus de la Province Sud en partenariat avec la Mission d’Insertion des Jeunes (MIJ) ;

  • Des permanences régulières d’une juriste à la mairie de Païta à raison d’une demi-journée par semaine ;

 

En 2003, à la mi-février, un second poste de juriste et pourvu à temps partiel, qui s'en suit d'une modification en milieu du mois d'août, permettant à ce dernier d’œuvrer à temps complet sur une durée indéterminé. 

 

À partir de mai 2004 jusqu'en avril 2005, une juriste œuvre bénévolement auprès de l'association à mi-temps, C'est le  01 mai que cette dernière fit l'objet d'une embauche à mi-temps jusqu'au 31 décembre 2005, ce qui vient considérablement combler le départ d'une juriste en septembre 2004. 

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Le 06 juin 2005 une troisième juriste est embauché à temps complet jusqu'au 31 décembre. 

 

Le 07 mars 2011, à l’occasion de l’Assemblée Générale Extraordinaire de l’association, les statuts de l’association ont été modifiés, notamment son objet social, afin d’être en adéquation avec l’évolution de son activité : elle devient  l’Association pour l’Accès au Droit et l’Aide aux Victimes : ADAVI. 

 

Par ailleurs, l’Association continue d’évoluer et de nouvelles perspectives voient le jour grâce auxquelles l’ADAVI se positionne au plus près des personnes victimes d’infractions et travaille en lien étroit / en étroite collaboration avec les autres acteurs et partenaires présents sur le territoire.

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Depuis 2012 l’ADAVI est membre de France VICTIMES anciennement l’INAVEM, Fédération Nationale d’Aide aux  Victimes et de Médiation qui regroupe plus de 130 associations d’aide aux victimes. 

 

Afin de venir renforcer l'effectif du pôle juridique qui comptait trois juristes durant la période allant de septembre 2012 à septembre 2013. Un juriste a été recruté en CDD d’un an à partir de septembre 2013.

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En 2014, grâce au soutien de la DASSPS (Direction des Affaires Sanitaires et Sociales et des Problèmes de Société), une permanence de proximité a été mis en place de nouveau en province Nord sur la commune de Koné. Et grâce au bénévolat d'une psychologue clinicienne, l'association propose à nouveau une prise en charge pluridisciplinaire à ses usagers après une interruption de près de deux ans.

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L'année 2015 est quant à elle marqué par la suppression des permanences mises à dispositions en province Nord suite au rejet du projet de permanence étendue sur d'autres communes. Et par contre, c'est en septembre que débute l'expérimentation d'une permanence est disposée sur la commune de Thio.

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C'est le 2 mai 2016 que le tribunal de première instance de Nouméa, en collaboration avec l'ADAVI, opèrent l'ouverture de son  Bureau d'Aide aux Victimes. C'est également en octobre 2016 que l'effectif de l'ADAVI a suivi une formation sur les différents types de mesure restaurative dispensé par deux professeurs de criminologie de l'Institut Français de Justice Restaurative.

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Dès janvier 2017, un groupe de projet est mis en place pour organiser la mise en place de mesure portant sur la justice restaurative en partenariat avec le Service Pénitentiaire d'Insertion et de Probation de Nouvelle-Calédonie. L'une de ces mesures consiste à réaliser des rencontres entre détenus et victimes.

 

C'est en 2018 qu'une nouvelle action voie le jour avec la mise en pratique d'EVVI (EValuation on VIctims) résultant d'un projet européen mené par le ministère de la justice en étroite coopération avec l'Institut National d'Aide aux Victimes et de Médiation et d'autres structures.

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À la date du 01 mars 2019 la commune du Mont-Dore se voit accueillir une nouvelle permanence à raison d'un vendredi sur deux à la mairie annexe de Plum.

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En 2020 l'ADAVI a connu un tournant majeur :

- Elle procède au premier déploiement inédit des trois premiers Télé-dispositifs Grave Danger (TGD) en Nouvelle-Calédonie après la signature, le 23 novembre 2019, de la convention pour la mise en place de ce dispositif judiciaire. 

- Elle a également reçu l'agrément du Ministère de la Justice concernant les structures recevant du public.

- Intervenant dans le nord à la section détachée de Koné se voit pourvu d'un Bureau d'Aide aux Victimes , notamment grâce à l'embauche d'une juriste supplémentaire à temps partiel et qui par ailleurs, s'est complétée par l'accueil de nouveaux bénévoles œuvrant en faveur de l'association.

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